samedi 8 février 2020

Escale saintoise



Au loin le Mont Pelé le long de la Martinique




Nous avons longé la côte sous le vent de la Martinique, conditions de rêve, poussés par un petit vent qui nous a permis de sortir notre grand génois sur une mer plate. Le sommet de la montagne Pelée surplombant Saint-Pierre est dégagé. Nous nous régalons de ces paysages...et d’un thon jaune juste pêché !










Après une nuit passée au mouillage à Porthmouth en Dominique, mouillage et île que nous adorons,  - où nous avions fêté Noel et la Nouvelle année en 2012 - , nous avons posé l’ancre à l’Ilet Cabrit dans l’archipel des Saintes.



Là encore, c’est un terrain de jeu que nous connaissons et dont nous avions gardé un super souvenir lors de notre premier voyage, un peu frustré à l’époque d’être passé trop vite.

Nous prendrons donc notre temps cette fois aux Saintes, et nous placerons cette escale sous le signe d’un saut dans l’Histoire.





Les Saintes sont en effet un lieu stratégique des batailles navales des Caraïbes au XVIIIieme de part sa position centrale dans l’arc antillais et du fait de sa baie protégée. Sur chaque îlet, a donc été  construit au fil des années des fortifications.


Vue sur la Guadeloupe et le sommet de la Soufrière 



Sur l’îlet Cabrit, nous sommes absolument seuls pour visiter les ruines, logique, l’îlet n’est accessible qu’en bateau de plaisance et nos rares voisins de mouillage restent dans leur cockpit. Alors seuls ? Non ! Les petits chèvres, ou cabris, nous accompagnent le long du sentier et les pélicans nous offrent un magnifique spectacle de pêche en plongeant à nos côtés : impressionnant!



Baignade au milieu des plongeons de pélicans






















Sur Terre de Haut, c’est le Fort Napoleon qui attend les visiteurs, débarqués par dizaine de Guadeloupe. Qu’à cela ne tienne, nous nous lèverons aux aurores pour être les premiers là-haut et profitez de la vue et des iguanes dans le calme.


















 Bien nous en a pris, la visite était tellement intéressante sur l’Histoire des Saintes, et adapté aux enfants,  que bien qu’arrivés les premiers, nous sommes repartis les derniers à la fermeture! Ce jour là, nous n’avons pas fait école à bord, considérant que le job avait été largement fait : histoire de la colonisation, de l’esclavage, des guerres franco-anglaises, un peu de biologie sur la faune et la flore....

Le village des Saintes au coucher du soleil

La baie des Saintes, est belle, vraiment très belle, il se dit qu’elle ferait partie du Club des plus belles baies du monde. Comme souvent, elle souffre de ses atouts, voilà qu’un paquebot, vient mettre l’ancre à quelques encablures de notre mouillage : du monde, trop de monde, il est temps de partir et de rejoindre la côte sous le vent de la Guadeloupe.







Des Saintes, Christophe gardera malgré lui, un désagréable héritage : en levant l’ancre, un mauvais appui et lui voilà deux côtes déplacées... il faudra donc aller en douceur sur les jours qui viennent et trouver un bon ostéopathe.







Le thon jaune pêché la veille et hop dans l’assiette...avec la table en navigation. 




Il est où l’iguane?

Tartare de thazard et banane plantain...hum!


You know what ? I’m happy !!

Nous resterons une dizaine de jours le long de la cote sous le vent à Basse-Terre ou Karoukera pour les initiés, enchantés par ce qui nous y attend....Pour cela, suite au prochain épisode!

cours d'histoire en plein air


la Guadeloupe en fond



les Saintes, avec la Dominique sur la gauche et le Guadeloupe sur la droite